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Le rock'n'roll : genre musical

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Le rock'n'roll : genre musical Empty Le rock'n'roll : genre musical

Message par Kelley Mar 15 Fév - 19:54

LE ROCK'N'ROLL : genre musical


Depuis le début des années 50, le rock'n'roll s'est répandu sur toute la planète à partir des Etats-Unis. Lien musical pour la jeunesse urbaine, il constitue le véhicule d'une attitude de rupture, souvent violente, avec l'ordre établi. Les générations montantes le remettent sans cesse en question, en en renouvelant les formes d'expression. Ainsi le rock est-il devenu un genre complexe, multiforme, avec ses branches, filiations et courants spécifiques. Chacun génère son esthétique propre : forme musicale, manière de danser, univers imaginaire, panoplie vestimentaire, usage ou non d'alcool, de stupéfiants, sexualité, idéologie... A la manière du cinéma, le rock a inventé ses propres techniques de production, souvent radicalement nouvelles. Il compte parmi les phénomènes culturels majeurs des cinquante dernières années et les principaux facteurs qui ont permis l'hégémonie mondiale de la culture anglo-saxonne à travers les masses populaires.

Années 50

Les termes "rock and roll" ou "rockin' and rollin'" apparaissent dans deux grands morceaux du répertoire doo-wop au début des années 50 : le fameux "Sixty minute man" des Dominoes (1951) et "Ting-a-ling" des Clovers (1952). Quant à "rock" ou "rockin'", on les trouve dans plusieurs titres de rhythm'n'blues : "Good rockin' tonight" par Roy Brown (1948), "All she wants to do is rock" par Wynonie Harris (1949), "Rockin' blues" par Little Esther (1950). "Rock", que l'on peut traduire par "balancer", est un vocable à double sens dans l'argot noir de l'époque : "faire la fête" et "faire l'amour". "Roll", "rouler", renforce le côté suggestif.

Le disc-jockey Alan Freed est le véritable promoteur de l'expression "rock'n'roll". Dès 1951, à Cleveland, il lance son émission de radio "The moon dog rock'n'roll house party", qui deviendra en 1954, sur une radio de New York, "Alan Freed's rock and roll party". Il emprunte le parler "jive" des Noirs et, au lieu de programmer les "covers" aseptisés des hits de R & B réalisés par l'industrie musicale pour le public blanc, il passe les originaux enregistrés par les Noirs. Son succès auprès des adolescents blancs sera considérable et son style de programmation, emprunté dans tous les Etats.

Le rock'n'roll se trouve donc bien à la croisée de deux mondes séparés, au moment même où est votée la première loi déclarant inconstitutionnelle la ségrégation dans les écoles. Le nouveau genre s'abreuve, côté noir, de blues urbain et de rhythm'n'blues, côté blanc, de hillbilly et de country and western. Ce sont des artistes blancs qui lui ouvrent la voie royale du grand public. Pour s'imposer, les créateurs noirs doivent réussir l'indispensable "crossover" : la conquête du public blanc.

De nombreux spécialistes s'accordent pour considérer "Rocket 88" comme le premier enregistrement de rock'n'roll. Il a été réalisé en 1951 à Memphis par Sam Phillips et publié par le label Chess de Chicago. Jackie Brenston, qui le chante, est accompagné par le Ike Turner Band, dont il est également le saxophoniste. Mais c'est "(We're gonna) rock around the clock" qui ouvre réellement l'ère du rock'n'roll en se plaçant n° 1 des ventes américaines durant huit semaines en juillet et août 1955. L'interprète, Bill Haley, vient du country and western et s'est fait une spécialité des reprises de R & B. Son cover de "Rocket 88", en 1951, était déjà plutôt réussi.

Sam Phillips reste un personnage clé dans l'avènement du rock'n'roll. Au début des années 50, les meilleurs bluesmen de Memphis ont enregistré dans son studio, Sun. En 1954, cherchant à orienter le catalogue de son label vers les jeunes artistes blancs influencés par la musique noire, il révèle Elvis Presley. Un an et demi plus tard, ayant revendu le contrat du futur dieu du rock dans d'excellentes conditions, il se concentre sur les carrières de Carl Perkins, Jerry Lee Lewis, Charlie Rich, Johnny Cash... De là naîtront de nombreux classiques du rockabilly. D'autres grands noms vont illustrer ce genre : Eddie Cochran, Gene Vincent, Buddy Holly, Johnny Burnette, Wanda Jackson...

Parmi les artistes noirs, en grande majorité cantonnés dans les circuits du R & B, trois personnalités grandioses se détachent : Chuck Berry, Little Richard et Fats Domino. Les deux premiers auront une influence déterminante sur des générations de rockers, mais devront payer cher le prix du crossover.

La fièvre du rock'n'roll se propage à l'ensemble de la jeunesse américaine. D'avril 1956 à août 1959, la première place au hit-parade des ventes du Billboard revient en grande majorité à des artistes de rock. Presley est classé n° 1 à onze reprises et y reste en tout 59 semaines (près de 15 mois). Mais la sensation libératrice provoquée par cette musique sur la jeunesse est loin d'être partagée par les adultes. La majorité morale n'y voit qu'obscénité, violence et autres attitudes déviantes, dénonçant les phénomènes de bandes qui l'accompagnent. Certains extrémistes organisent même des autodafés, où les participants vouent les disques de rock aux flammes de l'enfer, dont, accusent-ils, cette musique est issue. Dans les bagages du rêve américain, objet de fascination pour une Europe en pleine reconstruction, le rock'n'roll débarque sur le Vieux Continent. En Angleterre, il draine ses adeptes parmi le public du "skiffle" (musique de pub inspirée du folk-blues), qu'il aura définitivement supplanté au début des années 60. Pionniers du rock anglais en 1956, Lonnie Donegan et Tommy Steele sont d'honnêtes imitateurs.

En 1958, Billie Fury et Cliff Richard ont étudié dans le détail les prestations d'Elvis. La France opte pour la dérision, témoin le "Rock'n'roll mops" chanté par Henri Cording (alias Henri Salvador) en 1956. Son ami Boris Vian n'a pas de mots assez féroces pour fustiger le rock américain et ses vedettes. Nos pionniers à nous ont pour noms Danyel Gérard et Richard Anthony. Ce dernier ne parvient à se faire connaître qu'à l'automne 1959. Il faut attendre que Johnny Hallyday casse la baraque en 1961 pour que la France se mette au rock'n'roll. Les Etats-Unis sont déjà passés au twist.

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Message par Kelley Ven 18 Fév - 16:12


Années 60

Le moteur du rock, c'est l'électricité. Si les guitares amplifiées des Beatles et des Rolling Stones ne parviennent pas à couvrir les cris des fans à leurs débuts, le son de Jimi Hendrix, hurlé par un mur d'enceintes, emporte les foules de Woodstock dans un voyage interstellaire. L'aller-retour boomerang accompli par le rock entre Etats-Unis et Grande-Bretagne dans les années 60 est fortement stimulé par le développement de l'industrie du disque, des moyens de transport, de communication et des médias de masse. L'ensemble de ces phénomènes induit un effet d'amplification exponentielle de son audience en même temps qu'une diversification des styles.

L'image rebelle, violente du rock'n'roll perdure et s'exporte, mais l'industrie musicale américaine reste vigilante à produire des alternatives. De 1960 à 1963, l'Amérique aime les belles harmonies vocales : Ray Charles, Four Seasons, "girl groups" constitués de fraîches adolescentes (Chiffons, Shirelles, Crystals...). Par ailleurs, le courant folk, même s'il est jugé comme nettement engagé "à gauche", gagne en audience grâce à Joan Baez, Peter, Paul & Mary et un jeune poète, le brillant Bob Dylan.

Alors que les yé-yé français sont à la recherche du temps perdu, l'Angleterre nourrit des monstres sacrés. En 1963, la pop britannique explose, stimulée par la rivalité entre Beatles et Rolling Stones. La jeunesse anglaise s'affronte en deux camps, archétypes de la lutte des classes : rockers (monde ouvrier, jeans et blouson de cuir, moto, attitude macho, voire vulgaire, alcool, rock hérité du R & B et du rockabilly) contre mods (monde des classes moyennes, costume élégant et parka de l'armée, scooter plein de phares, usage d'amphétamines, pop-rock à l'anglaise). Cette petite guerre tribale qui donne lieu à d'épiques batailles rangées sur les plages du Sud s'estompe en 1964.

Cette année-là, le raz de marée de la pop anglaise gagne les Etats-Unis : près de la moitié du chiffre d'affaires du disque provient de l'exploitation des Beatles. La surf music des Beach Boys, née sur la côte californienne, est seule à résister au remue-ménage british. L'impact en est si fort que, en 1965, Dylan troque sa guitare sèche pour un accompagnement électrique, au grand dam de son auditoire folk. Avec les Byrds, il sera l'initiateur du courant folk-rock, dans lequel s'inscriront les Crosby, Stills, Nash And Young et autres Eagles.

En 1965, la tendance est résolument anglaise. Les stars du "swinging London" font et défont les modes à Carnaby Street. A tous les niveaux de la création, l'audace est à l'honneur. La première vague de groupes pop défie les chroniques à scandale. Le "blues boom" orchestré par quelques musiciens hors pair (John Mayall, Jeff Beck, Mick Fleetwood, Eric Clapton) élabore les canons d'un style indémodable, prolongé par Rory Gallagher et autres Ten Years After. Soft Machine et Pink Floyd ébauchent le style "planant". Quant à l'esthétique "hard", elle s'échafaudera bientôt au long des shows de Led Zeppelin, Deep Purple, ouvrant la voie à Black Sabbath, Status Quo, Thin Lizzy.


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Message par Kelley Ven 18 Fév - 16:14


Durant la seconde moitié de la décennie, les clones de groupes anglais se multiplient dans les garages américains, alors que la soul de Tamla Motown (Supremes, Four Tops, Temptations...) et de Stax (Sam & Dave, Wilson Pickett, Otis Redding...) impose au showbiz le tempo de la danse. Mais c'est dans l'underground de San Francisco que le rock opère sa grande mutation du son et des sens. Jefferson Airplane, Grateful Dead, Big Brother & The Holding Company et autres Mothers Of Invention, suivis par les Doors, donnent le ton de la contre-culture psychédélique.

L'ensemble du monde rock est profondément influencé par cette tendance qui déferle en 1967. Même Johnny Hallyday, après avoir chanté "Cheveux longs et idées courtes" en 1966, entonne "San Francisco", hymne à la mode hippie. Les artistes masculins adoptent la coiffure unisexe longue, abandonnent le costume cravate pour laisser libre cours à la fantaisie inventive. La couleur est reine, non seulement en matière de vêtements, mais aussi dans le dessin des affiches et le développement des light-shows qui accompagnent les spectacles.

Avec le crescendo du conflit vietnamien, le rêve américain tourne au cauchemar. Les jeunes générations de cet âge d'or économique refusent l'idéal guerrier, raciste imposé par "Big Brother". C'est au nom de la Paix et de l'Amour que vont se développer les plus grands rassemblements de jeunesse jamais vus depuis la dernière guerre. Mais c'est d'abord pour le rock (alors identifié sous le terme pop) que des dizaines de milliers de jeunes gens se retrouvent dans les premiers grands festivals, dont Monterey (juin 1967), Newport (août 1968 et juin 1969), Atlanta (juillet 1969), Woodstock (août 1969) aux Etats-Unis, l'île de Wight (août 1969 et juillet 1970) en Angleterre et, par suite de son interdiction en France, Amougies (octobre 1969).

Les technologies d'amplification et d'enregistrement ont fait un bond extraordinaire en l'espace de quelques années. Les premières boîtes d'effets sont apparues sur le marché. Grâce à leur producteur, George Martin, les Beatles ont déjà pris une avance considérable, quand ils se séparent à la fin des années 60. Mais c'est au génie de Jimi Hendrix que l'on doit une transformation radicale de la composition rock. Par son utilisation originale et exclusive de la guitare électrique, il intervient sur la structure même du son. Ainsi y a-t-il un avant et un après Hendrix, dont les solos de guitare restent une source inépuisable et jamais dépassée d'inspiration pour les virtuoses de la six-cordes.

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Message par Kelley Ven 18 Fév - 16:27


Années 70

Indissociable des folles années pop, la drogue, d'abord considérée comme un moyen d'approfondir la connaissance de soi-même, fait bientôt des ravages. Plusieurs des plus grands héros rock vont payer de leur vie cette boulimie de paradis artificiels : Brian Jones (mort en juillet 1969), Jimi Hendrix (mort en août 1970), Janis Joplin (morte en octobre 1970), Jim Morrison (mort en juillet 1971). Bien que ces disparitions dans la fleur de l'âge aient beaucoup fait réfléchir, le slogan "Sex & Drugs & Rock'n'Roll", immortalisé par Ian Dury, est celui qui reflète le mieux l'état d'esprit de la nouvelle décennie.

En regard de la créativité si foisonnante des années 60, les années 70 semblent pourtant un peu mornes. Les stars s'installent dans un certain confort. Les shows de ceux qu'on appellera bientôt les "dinosaures" s'alourdissent en termes de mise en scène (Genesis, Jethro Tull, King Crimson, Yes...), de matériel de son et d'éclairage (Stones, Led Zeppelin, Pink Floyd...). La chanson revient en force avec de grands auteurs-compositeurs (Carole King, Elton John...) et de superbes interprètes (Joe Cocker, Rod Stewart...). Le rock joue sa décadence avec T. Rex, David Bowie, Lou Reed, Roxy Music, paillettes et glam rock. Les carrières se mènent sur les deux rives de l'Atlantique dans un marché anglophone quasiment unifié.

Plusieurs tendances se dessinent aux Etats-Unis. Le hard rock s'installe durablement avec Grand Funk Railroad, Mountain, Aerosmith, Alice Cooper, plus tard relayés par Ted Nugent, Van Halen et bien d'autres. Le Sud a un son bien à lui, illustré notamment par The Allman Brothers Band, Lynyrd Shynyrd, ZZ Top. Le country-rock poursuit la voie tracée par Creedence Clearwater Revival et The Band, éclairée par le visionnaire Neil Young. Le référent "mainstream rock", largement nourri du rock blues de Little Feat, se redéfinit au milieu de la décennie autour de Bruce Springsteen, présenté comme "le futur du rock'n'roll" et proche de Bob Seger. L'influence du jazz est forte sur des groupes comme Blood, Sweat And Tears ou Chicago, celle du jazz-fusion se ressentant chez Santana, Joni Mitchell et toute l'école de la côte ouest inspirée par Steely Dan et les Doobie Brothers.

Toute ronronne à merveille, tiroir-caisse au pouvoir, quand déferle la première salve de crachats punk. Fustigeant les stars satisfaites et surpayées, le punk revalorise la révolte, la spontanéité, l'énergie brute. Rien dans le rock embourgeoisé n'est à l'abri de leur irrespect, quolibets et sarcasmes. A Londres, alors que s'installe la crise économique générée par la crise pétrolière de 1973, Sex Pistols, Clash, Damned, Stranglers et autres Siouxsie s'en donnent à coeur joie, shootant dans la fourmilière de l'establishment showbiz. Aux Etats-Unis, suivant la voie ouverte par Iggy Pop, les MC5 et les Ramones jouent les chiens de le jeu de quilles. La new wave new-yorkaise de Patti Smith, Blondie, Television et Talking Heads est plus "arty", mais non moins déstructurante et innovante.

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Message par Kelley Ven 18 Fév - 16:40


Années 80

La secousse punk a ébranlé le showbiz, mais tant qu'il voit son profit, le métier n'a aucun état d'âme et s'adapte aux nouveaux courants. La revendication sociale revient à l'avant-scène à travers l'engagement politique de groupes comme Clash. Police intègre ses convictions antiracistes au coeur même de sa composition, inventant le rock-reggae, universellement copié. Pretenders offre une vision plus américaine de la détresse et de la rage individuelles se heurtant à la mollesse d'une société de consensus. Les Stray Cats revivifient l'état d'esprit du rock'n'roll des origines. Elvis Costello donne une nouvelle dimension à l'écriture rock.

La France, jusque-là partagée entre Magma, Gong et la variété plus ou moins électrifiée, trouve enfin une forme d'identité rock avec Téléphone, Trust, Bashung puis Rita Mitsouko...

Celle-ci va s'affirmer dans la seconde moitié de la décennie à travers le mouvement alternatif porté par les Bérurier Noir, les Garçons Bouchers ou la Mano Negra... Festivals, lieux de création, circuits de tournées se multiplient pour les artistes nationaux. Le rock se voit bientôt attribuer une petite place sous les lambris de la culture officielle.

Les années 80 voient aussi l'avènement de l'image. Le clip vidéo devient une panacée incontournable qui fait vendre des disques. La mode s'en mêle. Les cheveux raccourcissent, le style minet propret gagne du terrain dans la new wave (Duran Duran, Depeche Mode, Indochine, Wham...). Cure s'en tient au look corbeau, référent de la génération post-punk. U2 et Simple Minds apportent ce brin de romantisme qui sied à leur musique. On aime les beautés froides, inaccessibles d'Annie Lennox (Eurythmics), Grace Jones ou Sade autant que les outrances de Boy George ou de Prince et Michael Jackson, deux fleurons de l'Amérique du crossover.

Deux facteurs influent de manière décisive sur la création rock : son numérique et métissage. La technologie numérique permet de manipuler le son à sa guise et dans les moindres détails sur un ordinateur. Appliquée à l'ensemble de la chaîne de production musicale, de l'instrument au disque compact, elle porte en germe une véritable révolution des techniques d'enregistrement et de création.

Parmi les précurseurs, qui ont envisagé longtemps à l'avance ce tournant technologique, on trouve en priorité les Allemands de Kraftwerk et les Japonais de Yello Magic Orchestra.

Alors que les groupes rock pullulent à l'Est (Russie, Chine, Indonésie...), le métissage vient au secours d'une inspiration occidentale qui, si elle se perpétue sur certains créneaux balisés (hard, pop et toutes les formes de revivals) se trouve en mal de renouvellement. Brian Eno, Paul Simon, David Byrne, Peter Gabriel se feront les champions du rapprochement avec les musiques du (tiers) monde, autrement désignées sous le terme générique de world music.

Autre effet du métissage, la rencontre entre les énergies du rock dur et du funk-rap donne naissance à un style énergique qui fait florès dans les années 90, la fusion (avec Fishbone ou Living Colour).

Si l'on manque de recul pour une analyse complète des tendances de cette dernière décennie, force est de constater l'impact du grunge avec le symbolique Nirvana et la place très importante que prend, en marge du rock, si ce n'est en réaction contre lui, le rap. Pendant que l'Angleterre explore techno dance et trip-hop, qu'Oasis et Blur réinventent les années 60, l'Amérique semble reprendre l'initiative.

En France, après le phénomène Noir Désir et l'exotisme apache des Négresses vertes, on instaure des quotas de diffusion pour protéger la chanson nationale...

François Bensignor - le mini dictionnaire illustré du rock (offert gracieusement) - 1997

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Message par Kelley Ven 18 Fév - 16:43

Et bien, le rock c'est quelque chose !!! Smile

Et je suis sure qu'il y a pas mal de choses à en dire.

Allez zou ! on dit ce qu'on en pense ici, juste à la suite aplause
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Message par Kry Sam 19 Fév - 11:26

Allez zou ! on dit ce qu'on en pense ici, juste à la suite....

que c'est du boulot de rassembler autant d'infos, laisse moi le temps d'ecouter quelques noms que je connais pas et merci car y en a surement que je vais aimer trouver

A bientot
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Message par Kelley Sam 19 Fév - 13:48

Oui il y a plein d'infos dans ce livret que j'avais eu gratuitement (comme ça pas de revendications de droits d'auteur Smile) et dont je cite les noms des auteurs (je leur fais de la pub, ils devraient être contents Very Happy) - d'ailleurs, à ce propos, j'aimerais bien que Philippe Manoeuvre vienne écrire quelques articles ici. Ouh ouh Philippe ! si tu m'entend.... Laughing

Bien qu'ayant une bonne culture musicale, je ne connaissais pas non plus tous les noms des artistes cités et j'en ai découvert plusieurs.

En attendant, je continue à taper le reste et je complèterai au fur et à mesure. Comme tu l'as vu, j'ai déjà préparé les sujets. Tant qu'ils ne sont pas posés, les topics sont fermés. Je les rouvrirai un par un quand les articles seront dedans.

Bonne journée Kry
Bisous
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